A l’instar de la Factory d’Andy Warhol, le FAMILY DRUGSTORE est un atelier de customisation créé en avril 2015 qui propose de personnaliser vos murs, vos objets ou ses produits. Ils se définissent comme “le concept store qui réveille le quotidien”. Cet atelier de customisation unique en son genre prône le partage et la simplicité. En effet, il suffit alors de sélectionner un produit, de choisir un artiste puis, de définir vos envies pour obtenir une œuvre originale et numérotée. Leur objectif n’est pas seulement d’introduire le street art et le pop art dans les foyers, mais c’est aussi de réunir autour d’un projet artistique et d’une expérience de création leurs artistes qui composent la Street Family.
Le FAMILY DRUGSTORE recense déjà plus de 180 références dont une trentaine personnalisable. De grands noms du street art et du pop art ont déjà adhéré au concept : UGDLR, Joachim ROMAIN, BINOKL, BIRDY KIDS, Arnaud PAGES, BEA TOA, ELIJAM, G3, BAD CED ou encore JO DI BONA. Ce dernier est venu l’an dernier à l’université faire une démonstration (très appréciée) de son expression artistique singulière.
Le mardi 5 avril à 12h00, l’Urbaine accueillera deux artistes du FAMILY DRUGSTORE dans la cour d’honneur de l’Université Paris-Dauphine lors de la journée du graff : Arsen et Elijam. Il est essentiel de savoir que chaque artiste a son univers respectif.
ARSEN est le créateur des IKO, cette bande de trublions qui sème la pagaille et l’ordre graphique. L’idée c’est la simplicité. Du noir et blanc, accompagnés de quelques couleurs dans des aplats francs et contrastés. C’est tout ce qu’il faut à Arsen pour décliner son monde. Son univers est ironique et absurde, entre manga et graffiti.
IKO : n. m. , Tribu de personnages au profil noir et blanc, vivant dans un monde épuré (IKOland), mixant logos, pictos signalétiques en tous genre et symboles de la société de consommation. Les IKO sont nés il y a une quinzaine d’années dans la rue sous forme de pochoirs, collages, puis ils ont évolué sur la toile et maintenant sur le bois. Ce support leur permettant de prendre des formes différentes, plus libre de sortir du cadre et d’en faire comme bon leur semble. Facilement identifiables, les IKO sont comme un logo qui se paierait le luxe d’être toujours différent et de rester reconnaissable au premier coup d’œil. Ce sont des IKÔnes nouvelle génération !
ELIJAM est un artiste, peintre, autodidacte, qui a commencé à peindre dès son plus jeune âge. D’abord passionné de Graffitis, fin des années 80 il peint dans la rue. Très influencé par le Pop Art, les comics book, la culture américaine, le Graffiti et par des artistes comme Chuck Sperry, Andy Warhol, Guy Peellaert, Alton Kelley & Stanley Mouse, Zephyr et bien d’autres… Dès les années 90, il commence a travailler sur Venice Beach à Los Angeles dans la custom painting de vêtements vintage, ainsi que dans la personnalisation de planches de surf. Il a ensuite décoré des intérieurs pendant de nombreuses années.
Ces années de peintures décoratives lui ont permis d’acquérir une maitrise des techniques de peintures et autres matériaux tel que le bois, le métal, le plastique, la résine, le verre etc. mais lui ont également apporté une ouverture artistique sur le monde de la mode et de l’événementiel. Il collabore désormais avec des attachés de presse, travaille sur de nombreux projets avec des marques de renom.
Inventeur des tableaux interactifs en 2002, Elijam peint des stars « shootées » par balles de 8mm (de vraies balles) de John Lennon à Al Pacino dans Scarface. Son art se résume à travailler sur plusieurs supports, presque tous.
L’an dernier deja, la performance de Jo Di Bona n’est pas passée inaperçue. Qu’en sera-t-il pour Arsen et Elijam? Venez découvrir ces deux artistes bourrés de talent, aux univers singuliers, dans la cour de l’Université Paris Dauphine ce mardi 5 avril.
Vous n’êtes pas étudiant à Dauphine et vous souhaitez assister aux performances live des graffeurs? Inscrivez-vous ici.
Écrit par Andréa Bou Tanous.
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