Le 15 Novembre dernier, nous étions conviés à un évènement/ vernissage organisé par la galerie Ground effect, afin de présenter les oeuvres de jeunes artistes exposants au grand public.
“Nouveau point de rendez-vous de l’art contemporain urbain à Paris, Ground Effect provoque l’événement là où il y a création et la création là où il y a événement. Forte de son crew collaboratif itinérant, la galerie souterraine, elle, s’est implantée sur un territoire d’exception situé en plein cœur de Paris. Les artistes qu’elle présente, tous enfants de la street culture, proposent néanmoins des œuvres aux techniques et aux supports variés, qui font bouger les murs de leurs héritages.” – L. Levent, site d’art Artsper.com -
C’est avant tout une galerie cachée, en plein centre du 2e arrondissement, dans les caves d’un immeuble parisien, uniquement annoncée par une petite pancarte à la sortie du métro.
L’entrée anodine de cet immeuble nous mène vers la galerie, mais avant cela, il faut traverser une cour parisienne des plus banales. Et c’est de cette cour que nous avons aperçu le panneau « ground effect » éclairé d’un néon rouge perçant. De là a débuté la descente vers le temple des arts.
La galerie s’organise avec de nombreuses salles plus ou moins grandes. On s’oriente facilement en fonction des escaliers -décorés par l’artiste Rafael Sliks - qui nous ont permis d’y arriver. Une grande salle principale, assez sombre, d’environ 40m2 accueille les oeuvres principales. En sortant de cette grande salle et passant par un couloir on arrive dans une petite salle dans laquelle on peut s’asseoir et admirer une des oeuvres de l’artiste et plasticien américain Obey – Shepard Fairey – que possède la galerie. Un des multiples couloirs vous mènera vers le corner de la galerie dans lequel il vous sera possible d’acheter vêtements, sac et casquettes mais surtout les quelques oeuvres des artistes exposants.
On pourrait facilement la qualifier d’« énième galerie parisienne abritant du street art! ». Cependant, cette dernière abrite une certaine particularité : son emplacement. Au coeur du 2e arrondissement réside donc un réel temple de l’art urbain dans des caves réaménagées telle une réappropriation d’un espace commun par des artistes, « à l’image de l’art urbain » comme le confie Théo, le co-fondateur de la galerie.
Mais cette galerie a aussi pour objectif de présenter les oeuvres de jeunes artistes français mais pas que, presque inconnus par le grand public, pour leur permettre de trouver leur place dans milieu de plus en plus controlé par les grandes galeries et marchands d’art.
La galerie fonctionne selon un système de roulement assez différent avec un nouvel artiste toutes les 3 semaines. C’est autour d’un (ou deux, ou trois) petit verre de vin que la galerie vous accueillera tous les soirs, de 18h-22h, pour admirer les oeuvres des artistes. Voici le catalogue des oeuvres exposées en ce moment.
Cette galerie a d’ailleurs été au coeur de la scène artistique parisienne en Mars 2017 avec son évènement « behind the wall » qui célébrait la culture urbaine contemporaine. C’était un événement gratuit fédérant artistes de tous genres, plasticiens, réalisateurs, grapheurs, autour de prestations de live painting, de court-métrages et de conférences aux sujets multiples.
Les oeuvres incontournables de la galerie:
- Ride in peace : Une des oeuvres appartenant au phénomène “ride in peace” est exposée dans la galerie. L’artiste utilise la technique de l’installation artistique – la transposition de l’art contemporain à l’espace public – pour ainsi dénoncer la difficulté de se déplacer à vélo dans la capitale.
- Bebar : qui a d’ailleurs participé à un live painting au sein de l’Université Paris dauphine en Avril dernier à l’occasion de la journée du graph organisé par l’Urbaine paris
- Bab UV TPK
- Bockhaus
- La sérigraphie « obey records » d’Obey à admirer
Informations pratiques:
- Page Facebook de la galerie : Ground effect
- Page Instagram de la galerie : Ground effect
- 160 Rue Montmartre, 75002, Paris
- Ouverte au public de 18h à 22h
- Entrée gratuite
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