Pusha T, en bref.
En ce début d’année, revenons sur une des bonnes surprises de la fin 2013. Il s’agit de l’album My name is my name de Pusha T. A 36 ans, Terrence Thornton, de son vrai nom, a sorti son 1er album solo après avoir publié deux mixtapes et avoir fait parti du groupe Clipse avec son frère, Malice. Je préviens ceux qui auraient écouté Cruel Summer, sorti en 2012 et réunissant les chanteurs du Label G.O.O.D. Music de Kanye West, vous ne serez pas déçus !
Du beau monde en featuring.
En effet, My Name Is My Name est étonnant autant par ses titres que par le nombre de collaborations, puisqu’on en compte 10 sur les 12 titres avec des grands noms du rap US tels que Rick Ross, Jeezy, Kendrick Lamar, Chris Brown, 2 Chainz ou encore Future. Tout cela emmené par des productions faites en autres par Kanye West et Pharrell Williams (avec qui il est en duo dans S.N.I.T.C.H).
Généralement, un album avec si peu de sons solo semble un pari risqué, mais ce n’est pas le cas. Pusha T parvient à faire jeu égal avec ses invités qui viennent donner un style différent à chacune des chansons puisqu’on passe par exemple du sentimental dans Let Me Hold You avec Kelly Rowland à du pur rap US dans Who I Am en featuring avec 2 Chainz et Big Sean.
Un style nonchalant mais efficace.
Celui qui se décrit comme le King Push, dans son 1er son, nous fait directement entrer dans son propre univers symbolisé par la tranquillité comme le montre l’envoûtant Sweet Serenade en featuring avec Chris Brown. Mais aussi par le côté sombre de quelques titres tels que Number on the boards ou encore Nostalgia.
De plus, il ne se gène pas pour lancer des piques à ses concurrents comme le montre « I’m King Push, I don’t sing hooks » (Je suis le roi Push, je ne chante pas les refrains) qui vise ouvertement le rappeur Drake avec qui il est en froid.
Celui donc qui n’écrit que des refrains le fait plutôt bien avec une pointe de nonchalance et sans être dans le cliché du gangsta rappeur américain et ce, malgré son passé d’ancien dealeur.
Notre avis.
Au final, ce premier album de Pusha T est un bon cru avec de très bons morceaux comme les deux solos et le featuring avec Kendrick Lamar, d’autres déçoivent comme Pain ou 40-acres. L’un des autres bémols que l’on peut reprocher à cet album serait sa pochette qui paraît peu travaillée et vraiment simpliste.
Pochette de l’album
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