En novembre 2009, c’est le drame. La Locomotive, Loco pour les intimes, temple du rock de la nuit parisienne ayant abrité les Kinks, Elvis ou encore les Beatles (Paul a foulé ce sol ? adresse, now) a fermé ses portes après la liquidation judiciaire du club de Pigalle. Pas d’inquiétude, le lieu sera réinvesti presque aussitôt pour devenir la Machine du Moulin rouge.
Fin janvier 2010, la Machine ouvre : salle de concert de 750 places avec « La chaufferie » de 400 places au sous sol, et le bar américain de l’étage à la capacité de 250 personnes. C’est un endroit aujourd’hui quasi incontournable pour les clubbeurs « in » de notre capitale, ou d’ailleurs. The place to be
La Machine propose un accès libre dès le début de soirée, apéros concerts ou DJ sets thématiques, concerts plutôt acoustiques en soirée et électriques pour la nuit. Ses créateurs veulent « toucher tout le monde », et « réveiller la magie du live » qui peut tendre à se perdre dans les boîtes bondées où des sons commerciaux tournent en boucle, ce qu’on ne peut – en clubbeurs raffinés et exigeants – vraisemblablement pas tolérer
La variété des styles de la Machine (soul, rock, pop, world, jazz, hip hop) va de pair avec la liberté de création en vigueur dans ce temple de la musique et de la fête. Ne nous le cachons pas : la programmation est principalement électro, mais elle fait le bonheur de la grande majorité des noctambules parisiens. Quant à ceux qui préfèrent dormir la nuit, il y a toujours la terrasse et son soleil, ouverte dès 10 heures du matin en semaine.
L’influence de notre chère Berlin est une fois de plus perceptible dans la capitale. En plein Pigalle, la Machine est une adresse où l’on trouvera un décor de tuyaux ou anciennes chaudières du Moulin Rouge, pour une ambiance techno-industrielle nouvelle et unique. Pour danser, ça se passe dans une grande fosse, le Central, ou dans la Chaufferie du sous sol. Electro, rock, hip hop, la programmation de la Machine est pointue en plus d’être variée. Really ?
Les têtes d’affiche sont aussi bien des stars mondiales archi convoitées, que des DJ parisiens underground. Pour les grands concerts, mieux vaut réserver en avance. Vous vous en serez doutés, c’est vite complet. Si vous n’êtes pas un pro de l’anticipation, il y aura toujours les rendez vous dubstep, les nuits Electrochic ou les « We are the 90s ». Le son est parfois trop fort, mais au delà de ce petit problème, les soirées de la Machine ne devraient pas vous décevoir.
Coup de pouce de l’Urbaine – Le topo des témoignages des adeptes :
Les (+) :
- Les vigils sont respectueux
- L’organisation est soignée
- Le bar est large et facile d’accès
Les (-) :
- Le fumoir est assez petit
- Les prix sont parfois élevés
- La queue au vestiaire est un peu longue
Comment ?
Adresse : 90 bd de Clichy, Paris 18ème
Métro : Blanche (2), Place Clichy (13)
Bus : 30 – 54 – 68 – 74
Noctilien : 01 ou 02
Et même un parking : 11 rue Forest, Paris 18ème
Combien?
Les prix sont asez variables, ils oscillent globalement entre 13 et 25 euros
Quand ?
La programmation des clubs : http://www.lamachinedumoulinrouge.com/agenda/club
Celle des concerts : http://www.lamachinedumoulinrouge.com/agenda/concerts
Et la page Facebook pour rejoindre les événements : https://www.facebook.com/pages/La-Machine-du-Moulin-Rouge/106149749438924?fref=ts
Petit Parisien-Berlinois-Whatever, enjoy
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